Petits tours ou plus longs voyages couchés sur un trike et sur un handbike (vélo à bras), et en particulier une traversée des Pyrénées (2009), un périple en Himalaya (2010) et des boucles dans les Dolomites (2011).

12 octobre 2009

retour sur J20 : les cols basques ne font pas rire !

  • Départ : Licq
  • Arrivé : St Etienne de Bigoire
  • Distance : 63km
  • Déniv + : 1410m
  • Difficulté : Le col de Bagargiak, le plus dur que nous ayons gravi !
  • Météo : beau
  • Date : jeudi 6 août 2009
Nous partons tôt. Des averses et des orages sont annoncés pour l'après midi ou le soir, c'est changeant... Nous avons 9kms et 300m à monter jusqu'à Larrau, ensuite nous passerons le col de Bagargi et nous descendrons vers St Jean Pied de Port (3ème étape colis).


Montagnes basques au petit matin, et route bien raide pour rejoindre Larrau.

Après 6kms de plat, nous nous inquiétons pour les pentes qui nous attendent... faudrait que ça s'énerve un peu là! En effet, connaissant la distance et le dénivelé, plus on fait de plat, plus la fin sera raide... ce qui se vérifie très vite puisque nous atteignons Larrau par un mur bien raide. Après une courte descente nous attaquons le col de Bagargi (ou Bagargiak, ou Bagargui, selon les sources) : là encore après un départ paisible, les pentes s'énervent très sérieuseument : 12.5% sur plusieurs kilomètres d'après les panneaux au bord de la route !! C'est dur, très dur même : si on n'avance pas on recule... (comme dirait monsieur Lapalisse) Et à cela s'ajoute le slalom entre les vaches, bref c'est la bagarre. En tous cas ces coins reculés offrent de belles vues et peu de voitures viennent s'y aventurer.


Slalom entres les vaches, pas très rassurant, dans la très raide montée au col de Bagargi.

Après une pause casse-croute au col, nous redescendons vers Saint-Jean-Pied-de-Port (et non pas pied de cochon : les ports pyrénéens sont en fait des cols) où nous devrions récupérer le colis pour la dernière fois. Avant de chercher la poste, nous nous arrêtons faire quelques courses (gaz...). Sur le parking du supermarché Nathanaël discute avec un basque. Quand j'arrive, j'entends quelques brides de phrases ''elle sait faire la soupe au vermicelle celle là?" et Nat qui répond ''Oh moi il me faut plutôt une bonne portion de pâtes!" C'est un peu lunaire... Et c'est finalement en éclatant de rire que nous repartons de ce parking, ce monsieur ne cachait pas son étonnement pour les vélos: "r'gardez moi celle là!" qu'i' dit en nous voyant partir!

Nous allons donc en direction de St Etienne de Bigoire, c'est 10kms plus loin. Une heure plus tard, nous arrivons au camping, rassasiés des fruits mangés sur la route. Le soir, la pluie arrive de nouveau et la météo annonce du mauvais temps pour les jours à venir (pluie, pluie et pluie)... Nous sommes à une soixantaine de kilomètres de Biarritz, nous pensions encore passer quelques cols en faisant un détour par l'Espagne.
Finalement, nous prenons la décision de rentrer directement et sans détour : on a repéré quelques routes blanches qui seront bien moins fréquentées que l'unique route qui passe par l'Espagne et puis passer les derniers cols dans les nuages n'a rien de très motivant... Baaaase le retour aux Alpes ! Nous réservons donc (non sans peine) un train de nuit pour demain soir au départ de Biarritz : c'est encore une nouvelle aventure qui se prépare !

3 commentaires:

  1. Hey, oh, essayez pas de nous arnaquer: y a deux étapes dans un post, là !
    Vous croyiez que ça allait pas se voir ?
    Je vous SURVEILLE !!!

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  2. Peut-etre 2 etapes, mais en une seule journée : départ de Licq, on passe par Larrau, on gravi le col de Bagargi, pique-nique au col, descente à Saint-Jean-Pied de cochon, et puis encore quelques kilomètres pour le camping de saint-etienne !
    Il y a en plus les réfléxions sur le lendemain, mais ca reste virtuel !

    Allez c'est pas grave, t'es fatigué. Courage, c'est bientot la toute dernière journée !

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  3. Ben quand tu/vous/elle dis/dites/dit "Nous réservons donc ...un train de nuit à Biarritz" on a l'impression que vous êtes à Biarritz... et je suis pas fatigué là :-p

    La preuve:
    Les vaches vous ont pas trop collé aux Basques ?
    Hu hu hu !
    ...
    ...
    Bon ok.

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