Petits tours ou plus longs voyages couchés sur un trike et sur un handbike (vélo à bras), et en particulier une traversée des Pyrénées (2009), un périple en Himalaya (2010) et des boucles dans les Dolomites (2011).

31 juillet 2009

J14 - vendredi 31 juillet : les souris font le cirque

Matinée tranquille, on range les affaires, on bavarde avec notre voisin guide de l'Isère, et on récupère le colis à la poste de Luz. Puis on monte à Gèdre où nous posons tente et bagages. Pour l'après-midi qui reste, nous montons au cirque de Troumouse. Ce fut assez difficile après la grosse journée d'hier, et il a encore fallu se frayer un passage parmi les vaches, comme de vraies souris ! Mais au bout des 1000 épingles la vue sur ces hautes parois calcaires nous a coupé le souffle déjà bien entamé par la montée. Descente rapide et nuit au sympathique camping de Gèdre, donc.

30 juillet 2009

J13 - jeudi 30 juillet : un tour malin

Ce matin, montée rapide au Tourmalet, en un tour de bras (ou de mollet). Les 2 derniers km ont quand même été durs, avec le chargement à monter sur des pentes somme toute assez raides. Là, nous laissons nos affaires, et nous attaquons la piste qui monte vers le Pic du Midi. Après de gros efforts à cause du manque d'adhérence de nos pneus route, nous parvenons tous 2 au bout de la piste à 2650m d'altitude. Cécile continue à pied jusqu'à l'observatoire situé au sommet. Magnifiques vues sur les hauts sommets émergeant de la mer de nuages. Bonne descente jusqu'à Luz-St-Sauveur après un bon panaché au col.
PS: pour ce qui est du repos, eh bien nous dormons bien la nuit. Y'a que les gars du tour de France qui ont besoin de prendre des jours de repos :)

29 juillet 2009

J12 - mercredi 29 juillet : le col d'Aspin... ou pas !

Pas de col d'Aspin, has been, mais à la place, la Hourquette d'Ancizan, aujourd'hui, car moins fréquentée et sûrement plus belle. Alpages avec vaches et chevaux, et vue sur le pic du midi. Et toujours ces petites orchidées sauvages qui poussent au bord de la route. Nuit au pied du Tourmalet...

28 juillet 2009

J11-mardi 28 juillet - touristes inquiétants

Le lecteur attentionné aura remarqué que nous nous sommes écartés de la route qui va vers l'ouest. Le but de cet écart était de faire un tour par la réserve de Néouvielle. Eh bien cette journée touristique n°2 (donc sans bagages) ne nous a pas déçus par ses lacs et ses pics, malgré le nombre de voitures qui nous ont doublés dans cette longue montée jusqu'au lac d'Aumar. On a même été escortés par une voiture inquiète pour notre sécurité. Après une descente rapide, nous retrouvons notre tente au camping.

27 juillet 2009

J10 - lundi 27 juillet : hm, lequel vais-je prendre ?

Dans les épisodes précédents : le colis récupéré à Tarascon a été renvoyé vers le futur à Luchon ; mon pneu avant se détériore de jour en jour, la gomme laissant place à la corde...
Ce matin, nous sommes les 1ers clients de la poste de Luchon, mais notre colis n'est pas arrivé... Les camions ne roulant pas le samedi, "on l'a dans le baba" comme nous l'explique le postier, mais il devrait arriver ce matin ! Bon, on fait des courses, et, bonne nouvelle, je trouve un pneu qui va bien. Petit déjeuner sur la place de l'église, et re-poste, cette fois le colis est là. On se sert (sondes, thé, ...), on y met du superflu pour s'alléger encore, et on renvoie le tout vers le futur!
Enfin, c'est parti pour le long col de la Peyresourde (y'en a pas deux aujourd'hui) le temps couvert ayant le double effet de nous épargner le cagnard, mais de nous priver de toute vue sur les hauts sommets environnants. Nuit à Vielle-Aure.

26 juillet 2009

J9 - dimanche 26 juillet : encore des cols

Départ aux aurores (8h) avec un petit pain au chocolat dans la bouche. On démarre par le Col d'Aspet (plutôt difficile) et la descente à 17% qui suit. Ensuite on a souffert dans le Col de Menté, car l'eau se faisait rare. Panaché ou jus d'abricot au resto du col et bananes offertes par un cycliste. Après une sieste à Saint Béat au bord de la Garonne, nous reprenons la route et nous nous arrêtons à 5km de Luchon. On aperçoit les premiers glaciers, on n'a pas fini de monter !

25 juillet 2009

J8 - samedi 25 juillet : journée touristique

Aujourd'hui, journée touristique. On laisse les affaires au camping, et on remonte une charmante vallée, dans l'espoir que cette petite route en pointillés qui monte haut dans la montagne soit goudronnée... Ce n'est pas le cas, mais on arrive quand même à monter un peu, jusqu'au Cirque de la Plagne. Au retour on visite une petite chapelle et c'est déjà l'heure de la bière ! Belles vues sur le Mont Valier.

24 juillet 2009

J7 - vendredi 24 juillet : argh, la puie !

"les Pyrénées c'est très vert mais en juillet il pleut beaucoup" voilà ce que m'a dit un gars croisé à Porquerolles. Très vert on avait bien vu, pour la pluie pas encore. Nous quittons Aulus les bains, cité thermale du cholestérol (si si!) avec 2 cols au programme: celui de Latrappe (qui nous a bien eu) et celui de la Core (ok ?). Temps couvert, puis bruine fine au 2ème col, qui se transforme en vrai pluie à la descente, jusqu'au camping de Castillon de Couzeran. Bref on n'a pas vu grand chose, à part que c'est bien vert!

J6 - jeudi 23 juillet : ça monte raide

Premiers cols raides à plus de 1500m d'altitude, et on a eu froid ! La matinée a été belle, mais on est parti tôt : premiers coups de pédales à 8h30. très beaux alpages avec les vaches qui vont avec. En début d'après-midi les nuages débordent et tout se bouche, et nous en profitons pour attaquer le 2ème col plus tôt. Nuit à Aulus. Ps: pour les plus attentifs, on a effectivement changé l'itinéraire pour éviter les routes à forte circulation.

23 juillet 2009

J5 - mercredi 22 juillet - journée pénard

Hier, c'était la journée repos (enfin bon 40km et 500m de montée...). On s'est levé tard et on a récupéré le colis à Tarascon. Un petit resto, une bière, quelques courses, et on repart pour Vicdessos. Voilà, sinon tout roule, y a des campings partout et on apprécie la douche en arrivant tout dégueux de crème solaire et de sueur. On se gave de fruits achetés ou donnés en cours de route.

21 juillet 2009

J4 - mardi 21 juillet - toujours le ciel bleu

Ce matin nous avons remonté les Gorges du Rebenty, pente douce et cluses calcaires, et toujours ce ciel bleu limpide. Vers midi la pente se raidit et nous arrivons sur le plateau de Sault et ses terres agricoles. Après le repas à l'ombre, on attaque les 2 petits cols et nous quittons le 11 pour le 09. Magnifique descente sur l'Ariège et soudain... c'est le but ! On voulait aller jusqu'à Tarascon, mais à 20h on était encore loin, et ce camping à la ferme tombait à pic !

20 juillet 2009

J3 : lundi 20 juillet - vues sur le Canigou (ni odeur)

Du pays catalan aux châteaux cathares, des blocs de granit aux falaises de calcaire, du 66 au 11, l'étape du jour était pleine de contrastes. Et c'est par des pentes douces que nous avons gravi les 2 cols du jour malgré la chaleur. On a eu de belles vues sur le Canigou (ni odeur). Nous sommes dans un camping près d'Axat, et demain on se lèvera plus tôt pour rouler plus quand il fait moins chaud.

19 juillet 2009

J2 - dimanche 19 juillet : le premier col !

De la plaine au premier col (fourtou), nous parcourons le pays catalan. Pause repas à 13h +sieste dans les velo-transats ! Quelques heures plus tard nous nous arrêtons au camping de Vinca. Vivement qu'on termine les vivres emmenés de Grenoble, car la charcuterie locale fait bien envie ! On ne verra probablement plus la mer de si tôt!

18 juillet 2009

jour J - le départ : de Grenoble à Perpignan


Départ de grenoble sous la pluie, bus, tgv, ter, et grand beau à perpignan. Un petit détour pour se baigner dans la mer, et nous prenons la direction du soleil couchant! Nuit au camping d'Elne, demain les choses sérieuses commencent!


12 juillet 2009

Traversée des Pyrénées : attention au départ !

Dans moins d'une semaine, le samedi 18 Juillet, nous prendrons le train de Grenoble pour Perpignan, et ce sera le départ de notre grande traversée. Nous serons libre de dormir dans des campings (la douche, tout çaaaaa) mais aussi de bivouaquer où bon nous semblera. L'itinéraire n'est défini qu'approximativement, et nous n'avons pas de billet retour, mais nous prévoyons de reprendre le train à Biarritz.
Mais, chers lecteurs, rassurez-vous ! Vous pourrez suivre quotidiennement notre progression, puisque nous prévoyons de publier sur ce blog un petit message chaque jour !

Voilà, les préparatifs avancent bien, et fidèle à mes convictions, nous voyagerons (très) léger !
Je cherche à gagner quelques centaines de grammes en faisant des trous dans mon fauteuil roulant, mais j'ai surtout déjà gagné 7 kilos ... en perdant du gras !

Nous attendons encore nos nouveaux duvets pyrénéens triple-zero, et des pédales automatiques plus légères pour Cécile. Espérons que tout ça arrive à temps !

7 juillet 2009

Quatre heures pour un Catrike...

Après quelques essais de vélo couché, ma préférence s'est rapidement orientée vers les tricycles couchés de la marque Catrike.

Le premier critère de choix fut le poids. Avec un cadre en aluminium, les Catrike sont les plus légers (15.6kg pour le modèle expédition, le plus lourd, contre 16.4kg pour les plus légers chez Ice). Ceci est surement dû au fait qu'ils n'ont pas de suspension à l'arrière, ce qui rend aussi ces Catrikes moins fragiles pour l'itinérant (mécanique plus simple). Après quelques regards sur le modèle road, plus léger (14.8kg) , je roulerai finalement avec le modèle expédition qui a pour particularité une roue arrière de 26 pouces (que l'on peut trouver partout en cas de pépins). Elle offre une plus grande inertie, plus de confort et la possibilité de mettre des sacoches plus grosses.

Toutes les infos sur ces modèles sont sur le forum velorizontal. Bonne lecture !

Sur le modèle d'origine, le staff technique de 'on avance' (revendeur Catrike à Montpellier) a réalisé quelques ajustements du trike, le tout sur mesure ! La longueur du trike est réglée à ma taille (réduction du support du pédalier... coupe parfaite et quelques grammes en moins !) et le petit plateau a été remplacé par un 22 dents (plus facile pour les montés) avec la pose du dérailleur qui va bien avec. Leur aide fut également précieuse pour démonter et emballer le trike à la gare pour rentrer à Grenoble... Le tout s'est fait en 4h dans la boutique de Montpellier !