Petits tours ou plus longs voyages couchés sur un trike et sur un handbike (vélo à bras), et en particulier une traversée des Pyrénées (2009), un périple en Himalaya (2010) et des boucles dans les Dolomites (2011).

29 août 2009

retour sur J9 : 1500m avec les bagages !

  • Départ : Castillon en Couserans
  • Arrivé : Luchon
  • Distance : 60km
  • Déniv + : 1520 m
  • Difficulté : pas de point d'eau entre le col du Portet d'Aspet et le col de Menté
  • Météo : beau !
  • Date : dimanche 26 juillet 2009
Réveil en douceur à 6h30, bel effort! Nous décollons du camping à 8h et passons prendre des pains au chocolat à la boulangerie, une fois n'est pas coutume... ou pas! Nous partons vers le col du portet d'Aspet. Le début est tranquille(eu), ça monte doucement.

voyage a velo avec un trike
Cécile grignote son pain au chocolat tranquillement sur le trike.

Avant d'attaquer les pentes sérieuses, nous croisons (ou plutôt nous sommes suivis par...) un cyclo parti pour le col en aller-retour (pfu :-) trop facile! ). Il nous détaille la suite des réjouissances. ''Outch ! ça monte dur là-bas!" nous dit-il quand on lui annonce qu'on enchaine avec le col de Menté. On est à peine plus chargé que lui (un vélo 3x plus lourd, 20kg de bagages...) mais c'est vrai que ça peut impressionner!

La vraie montée au col commence après le village d'Aspet. Nous arrivons au col à 10h30, pas mal ! Nous y croisons 2 jeunes venus de Lyon à VTT-saccoches. L'un a une 3ème roue sur son porte bagage, visiblement il a eu un problème avec sa jante (...) et elle n'a pas l'air légère ! C'est leur dernière journée, ils prendront le train à Luchon.

Dans la descente qui rejoint le col de Menté (pente à 17%, ça fait pas rire!) nous croisons un gars et son fils. On discute tout en roulant (facile quand on est à vélo couché!) ... "Woua c'est super ! Vous échangez de temps en temps ?" ! Nooôon, je ne suis pas véxée! C'est vrai qu'avec mes bras d'athlète le doute peut exister!

Au pied du col de Menté, nous n'avons quasiment plus d'eau. Heureusement une buvette est ouverte ... pas de pot! l'eau n'est pas potable! Tant pis on s'économise et on y va. Après tout, il n' y a que 600m à monter, et on a la patate !

montée d'un col en handbike avec la chaise roulante en guise de remorque
La montée chaude et sèche du col de Menté (car l'eau est rare)

Arrivés au col, on est bien content de nos efforts ! et dans notre grande générosité nous allégeons de leurs bananes, 2 cyclos croisés à la montée. On se boit un bon remontant au resto du col : de l'EAU de l'EAU!!! et on descend vers l'autre vallée, celle de Bagnère de Luchon.

Après 1500m de montée, nous avons l'après midi pour rejoindre Luchon et trouver un camping. Belle journée!


En route vers Luchon, profitez de la vue, car demain...

26 août 2009

retour sur J8 : une virée à la Plagne

  • Départ - arrivé : Castillon en couserans - le cirque de la Plagne en aller-retour
  • Distance : 36 km
  • Déniv + : 600 m (+150m à pied pour aller au fond cu cirque)
  • Difficulté : la route forestière (grosse caillasse mouillée)
  • Météo : les nuages partent quand nous partons du cirque! RRhhrr... ensuite beau !
  • Date : samedi 25 juillet 2009
Nous décidons de laisser les affaires au camping pour un aller-retour vers le cirque de la Plagne. La route s'arrête à Eylie. Une route forestière monte ensuite vers les chemins de rando et les refuges. Nous n'avons pas le détail de la route mais nous tentons.

La route forestière est parfois raide et très caillouteuse. Elle est aussi humide par endroit ce qui fait patiner les roues. Curieux d'arriver au moins au pieds des chemins de randonné, je me résigne à descendre plusieurs fois du trike pour le pousser (et parfois pour le porter... ) rHum!


Cécile pousse son trike, après avoir aidé Nat à passer ce raide raidillon !

Mais je passe dans le mode rapidement improvisé du trois motrices ! Bras et jambes sont mis à contribution ! Mes bras me servent à faire avancer mes roues avant qui buttent sur des cailloux tandis que je pédale pour faire avancer la roue arrière.

Nous nous arretons sans regret dans le cirque, que nous avons réussit à atteindre! Une grande prairie plate et entourée par des pentes de 1000m qui mèment en haut des sommets. Nous sommes à un peu plus de 1000m. Au coeur du cirque, il y a des chevaux qui broutent l'herbe (fainéants!). Il y a de grandes cascades et un rucher aussi.


Dans le cirque de la Plagne, mais pas de station de ski ici !

La descente est plus amusante que la montée, ça change du macadam ! mais bon on ne le referra pas de si tôt... quoique!


Handbike sur chemin caillouteux...

Nous rentrons au camping en faisant un détour par le chemin de croix de Castillon. Ben oui, nous n'avons pas pu nous empecher d'aller visiter la chapelle qui est le point culminant de Castillon en couserans. Coup de chance, elle est ouverte de 16 à 18h le samedi !

Nous terminons cette journée touristique avec de bonnes pâtes au pesto. Les yeux sont déjà rivés sur la carte et sur l'itinéraire de demain... ou pas!

Phrase du jour : '' nous (j'ai...) avons perdu la carte en chemin...'' Etourdi(e)? noÔon!
bon on la connait par coeur, alors bon ca devrait aller jusqu'à ce qu'on récupère la suivante dans le prochain colis... ou pas!

25 août 2009

Le col du Galibier en trike et handbike

En attendant que Cécile nous raconte la suite, voici un petit intermède alpin...

En rentrant des Pyrénées, nous voulions profiter de notre entrainement à gravir des cols pour en grimper quelques alpins.

Ce samedi 15 aout 2009, nous mettons les vélos dans la twingo. Oui, enfin, le handbike dedans, et le trike dessus... Et finalement, le trike est assez pratique à mettre sur le toit : pas besoin de porte-vélo ni de galerie, on le pose dessus, et on sangle le tout (merci Seb et Julie pour l'astuce !)


Le trike à 110 km/h sur l'autoroute !

Nous partons donc pour la Maurienne, avec pour objectif le col du Galibier (2642m), qui oppose au cycliste motivé un dénivelé conséquant dépassant largement les 2000m. La promenade aurait été tout à fait agréable si il n'y avait pas eu autant de voitures entre Saint-Michel et Valloire... le clou a quand même été le cirque Zavatta, qui descend de Valloire avec 1000 camions tirant chacun 3 remorques, et qui fait un gros bouchon (montée + descente) car ils descendent tout doucement et prennent toute la place dans les virages !

Après un petit pique-nique vers Valloire (pain, fromage et saucisson "du pays" achetés sur place, miam miam !!), nous repartons vers notre objectif.
Les paysages sont très beaux, vue sur les Cerces en montant, et sur les ecrins une fois au col. Dommage que la météo n'ait pas été aussi claire qu'annoncée !


Cécile en trike devant le grand Galibier.

Handbike au col du Galibier
Nat et son handbike au col du Galibier, et la meije au fond.

Au total nous avons parcouru 70km et 2260m de montée (aller-retour), le tout en 7h15.
Donc une belle et grosse journée de vélo, avec un bémol pour les voitures (mais bon pour un samedi 15 aout c'est pas très étonnant ...). En tous cas, on a bien galibié !

23 août 2009

retour sur J7 : Je suis un tout p'tit nuage noir

  • Départ : Aulus les bains (station thermal du cholestérol)
  • Arrivé : Castillon en couseran
  • Distance : 53 km
  • Déniv + : 1270 m
  • Difficulté : les nuages !
  • Météo : Nuageux, pluie.
  • Date : vendredi 24 juillet 2009
Deux possibilités ce matin, des cols ou la vallée. Nous continuons le raid(e) bien sur!

Nous passons le col de Latrape... dans les nuages! Au col, nous sommes peu nombreux (4 avec nous!), ca facilite la discussion! Une dame se renseigne sur le trike. Sinon, il y a une station de ski sur la gauche et des ânes. On ne voit rien d'autre!

Nous arrivons à Seix dans la foule. Comme quand on passe du jour à la nuit, on met un certain temps à s'habituer à toute cette foule qui est très intriguée par les vélos et qui se rapproche dangereusement de nous... je fuis et laisse Nat avec le trike pour gérer la com. Je vais au wc et me renseigner pour trouver un pneu de route, il est temps de changer celui de Nat qui montre quelques signes de faiblesse. Mais ici il n'y a que des pneus de VTT, alors on va attendre un peu...

Seix est donc une très belle ville et tout le monde le sait! Nous partons vite et commençons la montée du col de la Core d'un commun accord. La montée est longue, raide et se termine dans les nuages (je me répète ? eh ben oui!). Enfin quelque chose d'inattendu arrive... la pluie!


Montée au col de la Core.

Les routes sont peu fréquentées et le paysage est bien vert. De l'autre coté du col, le paysage est plus sec. On imagine les belles montagnes que cachent ces nuages...

Nous faisons une pausse touristique à l'étang de Bethmal, c'est beau! Nous arrivons à Castillon en Couserans sous la grosse pluie. Je fais des courses pendant que Nat discute, est pris en photo avec les vélos. On nous encourage, c'est bon ça!


Cécile (se) réfléchit sur l'étang de Bethmal.

Pensée du jour :
Je suis un tout p'tit nuage noir
Qui roule et tangue au gré du vent,
Un frêle, timide nuage noir
Qui se promène innocemment


Oh, chacun sait bien qu'un nuage noir
Jamais ne mangera du bon miel.

J'ai mes gouttes de pluie qui s'amoncellent,
Je me demande où pleuvoir.

Je suis un tout p'tit nuage noir
Qui roule et tangue au gré du vent ...

22 août 2009

retour sur J6 : De droles de vaches dans ces paturages...

  • Départ : Vicdessos
  • Arrivé : Aulus les bains
  • Distance : 30 km
  • Déniv + : 1100 m
  • Difficulté : pente à près de 11% dans le port de Lers.
  • Météo : Beau et chaud le matin. Dans le brouillard au col d'Agnès...
  • Date : jeudi 23 juillet 2009
Après notre journée de repos, nous sommes en bonne forme! Nous partons vers 8h30. Le barman d'hier nous attend devant son bar, et nous encourage. C'est super!

Nous montons bien et vite. Nous croisons beaucoup de cascades et de belles pentes à skier l'hiver (Nat les trouve pas très longues et pas si raides, moi elles me paraissent bien quand même...). A 11h, nous arrivons au port de Lers. Nous voyons de drôles de vaches, et pour cause ce sont des chevaux ! en troupeau, Génius!


Cascade en montant au port de Lers.

Nous croisons un club Alsaciens de cyclos de route. Ils sont partis de Biarritz et vont jusqu'à Barcelone. Une camionette les escorte avec tout le ravitaillement et ils dorment dans du dur, en hôtel ou gîte, trop facile !!

Nous découvrons entre le port de Lers et le col d'Agnes, un paysage digne des alpages! et il y a de l'animation. Ici les vaches se font poursuivre par un chien et un fermier. "On les fait courir un peu" nous dit-il...sans doute ont-elles besoin d'un peu d'exercices et le fermier... aussi. En tout cas, elles courent drôlement vite dans ces pentes bien raides! La vache pyrénéenne a de bons cuissots !


Cécile découvre les vaches Pyrénéennes

Plus bas il y a un lac, où les pécheurs sont les rois. Nous nous ravitaillons au bar et faisons la pausse casse-croute un peu plus loin et un peu cachés des touristes. Nous empruntons un chemin en terre peu fréquenté qui mène au col de Bret pour faire une sieste. C'est maintenant devenu une habitude.

Mais le temps très chaud se rafraichit et une mer de nuage déborde au nord. Nous décidons de repartir pour le col d'Agnes, sinon c'est sous la pluie que nous le monterons. La montée est raide, les muscles sont fatigués et le brouillard qui s'est installé ne nous motive pas trop.


En montant au col d'Agnes, dans les nuages. Deux escargots se cachent sur cette photo, saurez-vous les retrouver ?


Oui on est bien dans les Pyrénées, et le tour de France est passé par là !

Arrivés au col, les nuages nous bouchent la vue. Nous redescendons vers Aulus les bains sans tarder et nous y plantons la tente. Il fait de nouveau beau. Nous croisons des randonneurs. On apprend aussi qu'Aulus est une "station thermale du cholesterol", ... avec leur saucisson et leur fromage dans les vitrines, c'est pas un peu contradictoire?

C'était aussi un haut lieu de passage durant la seconde guerre mondiale et les guérillas espagnoles. Ici 686 juifs ou prétendus être ont été assignés à résidence par le gouvernement de Vichy (de la France libre...). Peu ont réussit à s'échapper en Espagne, la plupart sont envoyés à la mort dans les rafles de 1942. 'Pour la mémoire, ...passant souvient toi.' était inscrit sur une stèle. Alors, on s'en souviendra!

Une fois n'est pas coutume! nous buvons une bière au camping pour clore cette étape! Banzaï!

Phrase du jour : "J'ai un bouton de moustique qui me démange à l'oreille", dis-je en me grattant le pied !
...mais nooÔoon les femmes ne sont pas compliquées, faut suivre c'est tout!

21 août 2009

retour sur J5: ''La journée de repos...''

  • Départ : Lordat
  • Arrivé : Vicdessos
  • Distance : 40km
  • Déniv + : 500m
  • Difficulté : la départementale très fréquentée entre Tarascon et Vicdessos.
  • Météo : beau et chaud
  • Date : mercredi 22 juillet 2009
Départ 10h30 du camping à la ferme.

On fait la grasse matinée et on déjeune tranquillement face aux montagnes. On commence avec un petit détour vers le château cathare de Lordat et puis on avance sur la route des corniches. Finalement, il restait tout de même 1h30 de route pour aller jusqu'à Tarascon! A Tarascon, nous arrivons à 12h tout juste à temps pour récupèrer le colis à la poste. Nat fait du charme aux caissières pendant que j'achète des vivres sur le marché.

La poste ne ré-ouvre qu'à 14h. Il y a un resto mexicain installé sous un chapiteau pour les vacances. Nous y allons. Il n'y a pas grand monde. Nous discutons avec le chef cuisto (chilien). Il nous raconte qu'un ami à lui est parti est parti de France jusqu'au Chili pour ... y pécher ! à coté de ça notre voyage perd un peu d'originalité, non ??

Nous repartons le ventre plein et les muscles dopés aux protéines de poulet. Nous refaisons le colis, on prend les cartes IGN de la suite du voyage et on le ré-expédie à la poste de Bagnère de Luchon, où nous avons prévu d'arriver dans 3-4 jours.

Nous arrivons à Vicdessos à 17h30, après avoir rouler sur une départementale très fréquentée... qui était un passage obligé. Le seul camping est un camping 3*** avec piscine (= peu de tranquillité). On arrive trop tard pour profiter de la piscine ce soir et on repart trop tôt demain matin, il y a du monde et de l'agitation. ca nous change du tranquille camping à la ferme de Lordat.

Nous profitons d'arriver tôt à cette étape pour écrire quelques cartes postales et flaner dans le village. Surpris de nous voir dans ces vélos couchés et encore plus surpris de voir Nat dans un fauteuil, le barman du petit village nous questionne sur le voyage et nous encourage pour la suite. Le rendez vous est pris, il souhaite nous voir partir demain matin. En effet une longue montée nous attend.

Phrase du jour : '' Je suis chercheur au CNRS et j'arrive pas à ouvrir la porte des chiottes !"

20 août 2009

retour sur J4 : Des gorges, des cols, et ... un but!

  • Départ : Axat
  • Arrivé : Lordat
  • Distance : ~66kms de vélo
  • Déniv + : 1200m
  • Difficulté : un peu trop ambitieux, nous avions prévu d'aller jusqu'à Tarascon et c'est le but!
  • Météo : beau et chaud, orage le soir.
  • Date : mardi 21 juillet 2009
Aujourd'hui nous partons en direction des gorges du Rebenty. Nous suiverons la routes des cols bien sûr et la belle petite route des corniches en direction de Tarascon.

Nous sommes partis très tôt (réveil 6h45 !) et nous faisons dès la sortie du camping un petit détour par Axat. Nous y achetons enfin des produits locaux (vous aurez compris que ça nous préoccupait beaucoup. Eh oui le cyclo a grand faim, et en pédalant toute la journée il a tout le temps d'y penser !) et nous croisons nos premiers cyclo-sacoche, ils sont en vélo droit.


Le handbike pour le voyage à vélo ? c'est possible !

Il y a de belles orchidées sauvages sur les bords de route (ah moins que ce ne soit des genets...). Nous passons 2 cluses. Nat m'improvise un cours de géol (et ce n'est que le début, nous verrons que la géologie des pyrénées est bien compliquée...) et nous traversons le défilé de Jocou. D'énormes roches surplombent la route. Il y a quelques pierres bien claires et sans mousse au sol... on accélère un peu la cadence.

Dans la montée d'Espezel, mon trike fait un bruit bizard... "don't panic, there is no atomic bomb in the canice !"
En fait c'est juste le cable du dérailleur qui est détendu, sûrement à cause du transport dans le train.


Le catrike expedition : esthétique !

La pause de midi se fait dans le parc d'Espezel. C'est le premier village que l'on croise, une fois arrivés sur le plateau de Sault (896m). Nous repartons vers 15h30, pour le col des septs frères (1253m) et le col de Marmare (1361m) où nous descendons plein ouest sur la route des corniches en direction de Tarascon (où nous avions prévu de dormir ce soir).

La route surplombe la vallée de d'Ax les thermes, de Perle et plus loin Tarascon. Les belles montagnes commencent à apparaitre avec le pic de Thoumasset (2741m) en face de nous. La départementale est déserte. La route est à flanc de montagne, les bords de la route sont raides et la vue est dégagée. Nous prenons tout notre temps pour cette superbe descente (il est 18h30).

Arrivés à Caussou nous comprenons qu'on va mettre un certain temps avant d'arriver à Tarascon... La route monte et descend et l'orage gronde, il est 20h00... nous cherchons un endroit de bivouac. Le bord de route est raide, on est obligé de continuer. Le ciel s'obscurcit de plus en plus, les cumulo-nimbus grondent et l'ambiance petite maison dans la prairie se dissipe peu à peu, la tension monte... Et soudain, le sourire revient! une petite pancarte indique un camping à la ferme pas trop loin. Nous sommes à Lordat, soit à 15 kms de Tarascon quand on valide le but! Même si le camping n'est pas accessible (sanitaire, douche etc...) on pourra au moins mettre la tente à l'horizontal!

La pancarte indique le camping à 500m... après le camping d'hier, nous sommes méfiant, hum... serait ce le denivelé pour y aller ? mais nooÔÔoon... eh bien le camping est quand même haut perché ! Il nous offre une vue imprenable sur la suite de notre voyage. Certains diraient, c'est maAgnifique, j'aAdhère, j'aAdore!

Nous avons juste le temps de monter la tente et ça y est la pluie tombe. Elle ne dure en fait que quelques minutes. Le temps de nous laver et c'est fini. Nous admirons les éclairs au loin, en mangeant au sec.

Anecdote du jour : certains yeux de lynx auront remarqué que nous avions des affaires de rechange... eh oui nous nous sommes autorisé ce petit confort pour que le soir on ait un tee-shirt qui sente bon... Justement ce jour là nous réfléchissons aux affaires que nous pourrons mettre demain dans le colis pour nous alléger un peu. Et là contre toute attente qu'entend je ? '' j'ai envie de garder mon tee-shirt à manches longues j'ai peur de m'enrhumer la nuit" (Pour t'informer chèr lecteur, sache que depuis le début du voyage il faisait 35° à midi et 25° la nuit, j'exagère à peine...). Pfoufou, sur ces paroles, j'éclate de rire et le master de l'ultralight se satisfera de 2 tee-shirt (normal) et laisera son 3ème tee-shirt dans le colis, le lendemain !

Phrase du jour : "Cécile, on se fait doubler par un papillon !"

19 août 2009

retour sur J3 : Veni, vidi, vici... ou alors Vinça, Axat

  • Départ : Vinça
  • Arrivé : Axat
  • Distance : ~58kms
  • Déniv + : 1050m
  • Difficulté : la dernière montée pour aller au camping : trop raide!
  • Météo : beau et chaud
  • Date : lundi 20 juillet 2009
Départ sympathique mais difficile! moi qui essaie de faire un temps du rangement de tente le plus court, ce matin nous sommes retardés par nos voisins (des bavards !) qui nous racontent les tornades de la semaine dernière, le pourquoi du sens des caravanes et blabla et blabla... Du coup nous rangeons les affaires n'importe comment, les piquets de la tente avec les culottes, et pire ! nous sommes incapables de savoir où est le chocolat, Rhrrrr.

Finalement, nous arrivons à décoller du camping et partons sur la belle route blanche (pas de voitures) qui monte vers le col des Auzines en laisant derrière nous le Canigou mais pas les odeurs (les affaires sentent un peu...).


Nat, le handbike, le fauteuil roulant et les bagages, le tout devant le Canigou (ni odeur!)

Nous arrivons à Sournia vers 13h. C'est la canicule! Nous décidons de nous arreter là. Il y a une fontaine sur la place du village et quelques arbres. Bien sur, tout est fermé jusqu'à 16h. C'est l'occasion de finir les vivres ramenées de grenoble et de m'alléger un peu (c'est vrai qu'il fallait prévoir pour le dimanche mais bon dimanche matin tout était ouvert à Fourque...). Il nous reste du parmesan et du saucisson, ça ira bien.

Comme hier nous passons les heures chaudes dans nos transats. A 15h30 nous repartons, pour franchir le dernier col et puis c'est la descente vers Axat. Nous traversons de magnifiques villages.


Premier chateau Cathare en vue !

Après 60kms et 1100m de deniv, nous arrivons près d'Axat. Au 1er camping, la route d'accès est courte et bien raide. Même pas peur on y va! on ne va pas faire demi tour! (bon en fait on hesite quand même à plusieurs reprises...). Arrivés en haut, on s'offre deux bières et des cahouettes. Le soir, on fait des photos de lucioles (il y en plein autour de la tente) et puis dodo. Enfin, quand Nat a fini de faire la guerre aux moustiques !

Phrase du jour : " Vous n'avez pas pris de marteau pour enfoncer vos piquets ?!?"

18 août 2009

retour sur J2 : A l'attaque !


Petits détours

  • Départ : Elne
  • Arrivé : Vinça
  • Distance : ~62kms de vélo
  • Déniv + : 646m
  • Difficulté : asser raide pour une première montée (surtout avec 4kg de vivres emportés de Grenoble, j'exagère à peine...)
  • Météo : beau et chaud, un peu de cumulus l'après midi.
  • Date : dimanche 19 juillet 2009
La nuit au camping municipal (accessible) finie, nous emballons les affaires et partons vers 9h après avoir salué Josiane et payé notre nuit. Nous roulons près de 2h jusqu'à Fourque sur de petites routes peu fréquentées par les voitures et ombragées. A Fourque, nous allumons l'altimètre, c'est le début des réjouissances. Nous montons en direction du col Fourtou. Nous sommes un peu en avance sur l'horaire prévu, tant mieux. On trouve un endroit à l'ombre sous un arbre et on mange. Il est 13h, nous avons fait 430m!
Après le repas, il fait trop chaud pour rouler... Je fais une sieste sur mon transat, tandis que Nat bricole (parait que sa roue de fauteuil a un 8 !).


Nous repartons vers 15h30. Les nuages nous préservent de la chaleur. Nous arrivons au col 1h plus tard et nous attaquons ensuite la descente dans les gorges. Quand nous arrivons dans la vallée, nous sommes tentés par quelques pêches et melon destinés aux confitures... Banco, nous les mangeons immédiatement. Ils sont très murs et délicieux.



un handbike et le fauteuil roulant en guise de remorque, pour traverser les Pyrénées !


Nous plantons notre tente au camping de Vinça. Nous discutons avec le gérant du camping. Il nous dit qu'un de ses amis fait beaucoup de handbike et l'a aidé à aménager son camping pour le rendre accessible. J'apprends en plus de ça que c'est un émigré de Villeneuve St Georges (du neuf quatre) !

17 août 2009

retour sur J1 : Un départ un peu stressant...

  • Départ : Grenoble
  • Arrivé : Camping d'Elne
  • Distance : 34kms de vélo (~500kms de train)
  • Difficulté : le transfert du bus au train à Valence, avec les vélos
  • Météo : très beau temps.
  • Date : samedi 18 juillet 2009
Départ précipité de Grenoble. Nous avions prévu 1h, nous n'avons que 15mins pour emballer les vélos à la gare. Nat part avec le 'taxi-SNCF' (qui remplace le bus pour les personnes à mobilité réduite) à 9h05, je suis partie 5' plus tôt avec le bus SNCF. Inquiète que Nat ait pu embarquer avec son vélo (qui n'était pas emballé car j'avais tout le matos prévu : sacs poubelle épais de 100L et du gros scotch) je suis contente de le retrouver à Valence. J'emprunte le chariot d'un assistant de quai pour transférer mon trike minutieusement emballé. Nat vient aussi avec deux assistants qui font les gros yeux en voyant les vélos mais...ça passe! On a eu 2' pour embarquer à Valence. Aucune remarque dans le train, pourtant le handbike est au milieu du couloir du 1er étage du TGV duplex! Bon y'a quand même un gus qui donne un coup de valise (trop trop lourde) dans le fauteuil de Nat en la sortant du compartiment bagage causant un 8 dans la roue (à suivre).

On débarque à Montpellier. Sur le même quai, le TER part pour Perpignan. On devait prendre un TGV... moment de réflexion (ou pas) ... on monte dans le TER, Nickel! Et, on arrive à Perpignan satisfait.


Les vélos en vrac dans le TER

On déballe les vélos, on remonte les roues et 2h plus tard nous prenons un bain dans la mer méditerranée, à St Cyprien (certain(e) avait prévu le maillot, d'autre pas...). Les montagnes Catalanes sont en arrière plan, c'est une très belle vue. Nous faisons quelques photos, séchons et repartons... bin c'est qu'on est venu là pour faire du vélo quand même !


Petit bain dans la méditerranée

Anecdote du Jour
Sur la route on s'est quand même fait traiter de 'bande de cinglé' par un gars en mob qui roulait à balle sur la ligne blanche. Et puis un peu plus tard, nous arrivons sous les applaudissements (surtout pour moi, Nat passe plutôt inaperçu...) au camping de Elne. Ça promet !

La Phrase du Jour : " Baaase !"

16 août 2009

Les Pyrénées à tricycle

Voilà une semaine que nous sommes rentrés, et vous vous impatientez tous pour voir des photos; comme je vous comprends ! Mais avant les photos, quelques mots sur le retour à Grenoble en train.

Ceux qui ont déjà voyagé en train avec des vélos le savent: ce n'est pas de tout repos. D'abord, Cécile a du embarquer les deux vélos pendant que les agents de la SNCF m'aidaient à monter dans le train. Petit détail important : nous avons pris un train couchette pour que le voyage paraisse moins long, mais ceux-ci ne sont pas vraiment adaptés au fauteuils roulants, ni aux tricycles qui passaient avec grand peine dans les couloirs pour rejoindre le compartiment vélo. En tous cas, l'agent d'accueil à Biarritz et la chef de train ont été vraiment très gentils et conciliant, merci à eux !
Pour ceux qui seraint intéressés, nous donnons plus de détails sur le voyage en train avec handbike et trike sur veloski.fr.



Afficher Pyrénées en vélo 2009 sur une carte plus grande


Allez, assez de mots, place aux photos. Ami lecteur, rien que pour toi, voici un petit compte-rendu en images de nos 3 semaines de vélo dans les Pyrénées côté français (et comme nous l'a fait justement remarquer un cycliste, "3 semaines de vélo, c'est mieux que 2 !").
Si les quelques 150 photos de l'album vous rebuttent, nous avons également un diaporama des 15 plus belles.

trike en handbike a Neouvielle
Dans la réserve naturelle de Néouvielle.


Je peux également vous annoncer que nous avons retrouvé un document d'archive exceptionnel : le carnet de route de Cécile, et nous publierons dans les jours qui viennent ce récit palpitant !

Et pour finir, quelques chiffres : 21 jours de vélo, 1040 km et plus de 22000m de dénivelé positif (soit en moyenne 50km/jour et 1100m/jour), pas de crevaison, 18 cols franchis, presque pas de pluie, et le tout sans voiture !

camping pres de Tarascon
Camping à la ferme non-loin de Tarascon-sur-Ariège.

7 août 2009

J21 - vendredi 7 août : arrivée à l'Atlantique !

Réveil tardif et plein d'interrogations : avec ce temps couvert, il n'y a que peu d'intérêt à passer par les crêtes espagnoles, et demain la pluie est annoncée. Un petit coup de fil à la régie et le billet de train est pris pour ce soir. Reste plus qu'à rouler jusqu'à Biarritz (rétrospectivement St-Jean-de-lLuz aurait été plus pratique et plus élégant). On opte pour des petites routes blanches plates sur la carte, mais en fait de vraies montagnes russes, avec des pentes souvent très raides... Bref ça rame, c'est dur pour les nerfs comme pour les muscles, et on n'est pas à l'abri d'une collision avec un 4x4...
Après le repas, on décide de prendre des routes plus roulantes, histoire de pas rater le train...
Au final, on prendra même le temps de se baigner avant de monter dans le train pour Grenoble.

6 août 2009

J20 - jeudi 6 août : des cols pour karol

Départ matinal et ensoleillé, on passe par Larrau, sur la montagne, on se régale des mûres cueillies le long de la route. Et puis c'est la bagarre dans la montée du col de Bagargi (de loin le plus dur que nous ayons gravi). Dernières vues sur les hauts sommets avant les chalets d'Iraty (tu m'en diras tant!), et puis on se laisse glisser sous les nuages dans la longue descente vers St-Jean-le-Vieux. Les freins s'en souviennent !
On récupère notre colis pour la dernière fois et on achète du gaz. On repart, en commençant par un bon slalom entre les voitures dans la ville embouteillée et on tire jusqu'au camping de St-Etienne-de-Baigori. La pluie commence 1h plus tard.

5 août 2009

J19 - mercredi 5 août : on commandera de la bière, toi, le vélo et moi.

Pour passer de la vallée d'Ossau à la vallée d'Aspe, il n'y a guère que le col de Marie Blanque, qui nous rapproche de la plaine. Plutôt que de remonter violemment vers la Pierre-St-Martin, nous décidons de traverser les collines basques. Sans pain, nous mangeons au resto à midi. On s'arrête à Arette acheter du thon et des fruits, et on file sans tarder vers Larrau. Nous faisons étape à Licq, camping-resto le Calamity Jane. Comme on n'a plus de gaz, on mange au resto ! L'orage gronde, mais il devrait faire beau demain.

J18 - mardi 4 août : trouvez l'erreur :)


Le jour se lève sur un ciel bleu limpide. On a dormi à Gourette dans la descente et on décide de remonter au col d'Aubisque pour la vue. Ça valait bien le coup, belles montagnes calcaires. On récupère les sacs et on descend à Laruns... pour les y déposer. Après le repas de midi, on remonte la belle vallée d'Ossau en direction du col du Pourtalet pour avoir un aperçu du pic du midi d'Ossau (malheureusement à contre jour à cette heure-ci), mais nous n'irons pas jusqu'au bout (trop tard, garder des forces pour demain, tout çaaaa). Espérons que nous ne regretterons pas cette ultime journée touristique !

4 août 2009

J17 - lundi 3 août : oups ! des nuages qu'on n'avait pas prévus

"Par ici c'est vraiment maaagnifique!" nous assure une dame croisée au col d'Aubisque. Mais revenons au début de cette journée...
Réveil dans les nuages, montée dans les nuages, col du Soulor, les nuages nous soulent encore ! On attend l'éclaircie annoncée en buvant un chocolat chaud, mais rien ne vient. On part vers le col d'Aubisque, les nuages nous font bisquer. Sans vue au col, c'est nous qui assurons l'animation : Cécile vend des trikes, tandis que j'explique que ce n'est pas par choix que je pédale avec les bras. Bref, une journée dans les nuages. On se console au camping en dévorant un poulet rôti !
PS : la batterie m'a lâché hier soir juste avant de cliquer sur envoyer...

3 août 2009

J16 - dimanche 2 août : Aucun col !

Temps couvert après l'orage d'hier. On se repose le matin et on quitte Gèdre vers midi pour avancer un peu, c'est pas tout ça mais un océan nous attend !
On évite Argelès par de petites routes, avec presque aucune voiture, on en profite pour visiter 2 chapelles sur la route, et nous stoppons sans aucune hésitation à Aucun. Bref d'aucuns parleraient d'une journée de repos avant les cols de demain.
PS : Aucun réseau d'où le retard de ce message.

2 août 2009

J15 - samedi 1er août : une tente comme neuve !

2ème jour dans la vallée de Luz-Gavarnie, nous passons voir le fameux Cirque de Gavarnie depuis le village du même nom. L'orage est annoncé pour le soir, mais pour l'instant il fait beau et on continue de monter en direction du Col des Tentes et de l'Espagne. Un col "aussi dur que le Tourmalet" d'après notre voisin cyclo du camping. Les nuages défilent vite sous le vent du sud. Vue furtive sur la brèche de Roland et pic-nic face au Taillon, à la géologie bien compliquée. À la descente petite pause à Gavarnie pour faire des courses, et biiiim la pluie et des rafales de vent s'abattent sur nous. Vite nous filons vers le camping où nous retrouvons notre tente, ou plutôt ce qu'il en reste après cette tempête ! L'arceau a cédé mais nos affaires sont restées au sec. Très vite, 4 gars s'affairent pour réparer l'arceau et les idées vont bon train, pour trouver finalement une solution valable : la tente est comme neuve !